Le développement personnel est un domaine en croissance perpétuelle.
Nombres d'applications et autres blogs distillent une vaste palette de conseils sur toutes sortes de pratiques.
Ceu- ci ont pour vocation d'améliorer notre propre connaissance et certains aspects de notre vie, valoriser nos potentiels talents et réaliser ce que nous nous souhaitons.
Une des bases du développement personnel est la positive attitude.
Voir la réalité qui nous entoure sous un aspect différent.
Il n'existe cependant aucune définition concise et précise du développement personnel.
On utilise ce terme pour regrouper toutes sortes de méthodes dont certaines avoisinent la manipulation des faiblesses du cerveau.
Parmi les précursseurs du développement personnel, on peut notamment citer Emile Coué et sa fameuse méthode qui visait à répéter plusieurs fois la fameuse rengaine: "Tous les jours, à tous points de vue...".
Carl Gustave Jung fait également parti des précursseurs.
Ces travaux ont participé à échafauder de nombreuses théories en terme de management entres autre.
On retrouve parmi les principaux axes la pensée positive, la PNL, la psycho-sociologie...
Tout cela participe à la fameuse industrie du bonheur.
Elle même soigneusement ancrée dans une logique capitalistique au fur et à mesure de son développement.
Les plus réfractaires assimilent ces pratiques, leurs promesses et ceux qui les distillent à des sortes de sectes selon les orientations choisies.
Pourtant ce genre de pratiques ne cesse de se développer.
Il faut donc croire que, la plupart d'entre nous sommes à la recherche d'une forme de bonheur perdu ou tout autre sorte de graal personnel.
Il doit donc forcément y avoir un lien profond qui nous guide vers ce type d'activités.
Peut être est-ce le contraire?
Peut être est-ce le manque de quelque chose?
Mais quoi?
La promesse en vaut-elle vraiment la recherche?
Bien évidemment que la promesse en vaut le jeu.
En effet, comme je l'ai déjà dit, nous souffrons toutes et tous d'un mal qui nous ronge insidieusement de l'intérieur.
Celles et ceux qui ont démarré leur propre introspection s'en rendent compte au fur et à mesure.
Encore faut il commencer le chemin...
Pour ma part, je me suis longtemps senti hors de cette société que j'observais à longueur de journée.
Ce n'est qu'en m'intéressant à ce qui pouvait bien l'animer telle une marionette folle que j'ai compris certaines choses.
J'avais bien à faire face à des pantins dont les ficelles étaient tenues par une vision du monde et de la réalité qui était érronée et orientée depuis des siècles selon nos plus bas instincts de dominations.
Nous avions réussi à diversifier les règles primaires qui nous venaient de notre bagage génétique de façon à pouvoir les assouvir d'une manière encore plus cruelle.
Ceci tout en faisant croire à qui voulait l'entendre que c'était pour notre bien et que nous serions mieux lotis.
Chaque nouvelle invention, même avec la meilleure des intentions de départ, a été détournée à dessein lorsque qu'elle n'était pas destinée de base à reproduire ce schéma.
Tout cela pour renouveler sans cesse nos plus bas instincts d'animaux.
Le pire dans tout ça, est que certains passent leur temps à étudier ces instincts en s'en servant par la suite pour finalement nous manipuler.
En effet, peu importe où le curseur est placé, le principe même de ce que nous appelons communément secte est calqué.
Peut être que la plus grande secte au monde que représente notre modèle de société ne souhaite pas que nous mettions en place des modèles concurrents car cela pourrait engendrer sa déchéance.
Alors en fait, le succès du développement personnel est peut être lié au fait que celui ci propose des alternatives aux schémas dits classiques et controlés.
Et ces alternatives sont plus centrées sur la personne qui les pratiquent que sur celle qui les distillent.
Elles nous servent personnellement au delà de servir en premier lieu quelqu'un d'autre pour lequel nous n'avons pas d'affinités (notre patron par exemple).
Elles sont faites pour s'occuper de nous et non des autres.
Et ce n'est pas pour nous déplaire face à cette société où nous passons la plupart du temps à faire les choses pour les autres.
Nous aimons bien que les autres s'occupent de nous mais pour autant, personne ne le fera mieux que nous.
Les autres sont utiles pour nous montrer des chemins mais leur aide doit s'arrêter là.
Sinon nous vivons au travers des autres, de leurs idées, de leur regard, au travers des apparences et du reflet.
Dans tous ces programmes de développement personnel, il manque pourtant un aspect qui est non négligeable.
La plupart d'entre eux sont pensés et créés selon le paradigme de notre société quand les autres ont été remodelés pour coller au plus près de ce paradigme également.
Alors pas étonnant que les promesses qu'ils vantent aient un arrière goût d'amertume pour certaines personnes.
Car malgré leur application méticuleuse, ces mêmes personnes ne parviennent pas à trouver ce qu'ils étaient venus chercher.